Les classements des grandes écoles et universités internationales sont particulièrement scrutés. Ils permettent aux universités du monde entier de récupérer les meilleurs éléments en fonction de leur rang annuel.
Pour hiérarchiser ces établissements, 3 classements sont particulièrement populaires :
- Le Classement de Shanghai: publié chaque année autour du 15 août, c’est le classement le plus prestigieux. Il est établi par l’université Jiao Tong de Shangai en Chine.
- Le Classement Times Higher Education: ce second classement, particulièrement observé, parait chaque année au mois de septembre. Il parait chaque année en septembre.
- Le Classement QS World University Rankings : le troisième classement d’universités le plus réputé parait au mois de juin et fait office de bon indicateur.
Sur quels critères sont basées ces évaluations ?
Ces classements se basent autour des principaux critères énoncés ci-dessous :
- Le nombre de Prix Nobels issus de ces écoles
- Le nombre de publications dans les revues scientifiques, pour les rubriques « Science » et « Nature »
- Le nombre de médailles Fields obtenues par les anciens élèves et professeurs
- Les chercheurs cités en tant que références
- Les performances moyennes des professeurs
Quelles sont les universités les plus prestigieuses ?
En tête de ces classements, on retrouve des noms connus comme les universités de Cambridge et Oxford (Angleterre).
Le reste du top 10 est principalement occupé par des universités américaines telles que Stanford, Harvard ou encore le MIT.
À noter que depuis la création du classement de Shanghai en 2003, l’Université d’Harvard est toujours arrivé en première position.
Quid des établissements Français ?
De leur côté, les universités Françaises peinent à se positionner dans ces différents classements (seules 2 ou 3 sont présentes dans le top 100 chaque année). Ce fait s’explique d’abord par le coût des universités américaines, qui se chiffre en plusieurs dizaines de milliers de dollars sur une année. Dans le même temps, le prix moyen pour l’accession aux établissements d’enseignement supérieurs français n’est que de quelques centaines d’euros, ce qui ne leur permet pas de jouer dans la même cour.
Le choix des critères pris en compte par ces classements influe également sur ces disparités. En effet, les universités de l’hexagone concentrent davantage leurs efforts sur l’enseignement tandis que les classements internationaux axent leur critère sur la recherche, domaine dans lequel notre pays n’excelle pas particulièrement.
Des tentatives de remise à niveau
Pour tenter d’améliorer le score des établissements français, les principales universités et instituts de recherche de l’hexagone ont uni leurs forces en s’associant pour créer des groupements d’université.
Les résultats sont encourageants puisque nos écoles sont en nette progression dans les différents classements, gagnant notamment une dizaine de place en moyenne dans le dernier classement QS.
L’Université Paris Sud, premier établissement français du classement de Shanghai est en progression de 5 places en 2019, en passant de la 42ème à la 37ème place.
Le classement Français
Du côté du classement des seuls établissements français, 2 critères de classification ont été rendus public par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Ils concernent les taux de réussite et d’insertion professionnelle des étudiants.